Une légère reprise de poids après une chirurgie de l’obésité à Namur peut survenir à long terme. Cependant, si le phénomène s’avère important, il importe d’en trouver la cause.
Chirurgie de l’obésité : comment éviter les dérives ?
L’obésité constitue un problème de santé publique à la courbe exponentielle dans la société actuelle : plus de 15% de la population belge est diagnostiqué en obésité sévère. Ce taux double aux Etats-Unis.
Se faire opérer d’une Sleeve ou d’un bypass pour perdre du poids, à Namur comme ailleurs, est devenu fréquent. Le nombre d’opérations bariatriques pour traiter l’obésité a doublé en 10 ans en Belgique. Mais dans ce domaine comme dans d’autres, les bonnes pratiques côtoient le pire.
Quelles sont les dérives de la chirurgie bariatrique ?
Ce développement peut en effet évoluer vers un business, dont les dérives peuvent être relayées sans discernement par les médias. Parmi les pratiques peu scrupuleuses, citons les plus fréquentes.
Fausses déclarations quant au profil des patients
Pour obtenir un remboursement de la mutuelle, le patient doit être âgé de 18 ans minimum et présenter un Indice de Masse Corporelle (IMC) de 40, ou de 35 avec pathologies annexes :
- Le diabète ;
- L'hypertension artérielle réfractaire à trois anti-hypertenseurs ;
- Les apnées du sommeil sont aggravées avec l’obésité ;
- Les échecs dûs à une chirurgie bariatrique antérieure.
Certains prestataires, à des fins lucratives, déclarent une opération d’autre nature, ou modifient les paramètres poids/taille pour calculer l'IMC et justifier l’intervention. Ces falsifications de dossiers par un établissement de soins sont peu admissibles.
Absence de suivi et tourisme médical
Le recours à la chirurgie bariatrique n’est pas anodin. Un véritable suivi ante et post opératoire est recommandé, de même qu’un encadrement diététique et psychologique. La prise en charge se veut pluridisciplinaire afin d’accompagner au mieux le patient traité pour obésité.
Certains pays d'Afrique du Nord ou du Proche-Orient ne s’encombrent pas de scrupules et favorisent le tourisme médical, sans assurer aucune préparation ou suivi. Avec des conséquences parfois dramatiques, dont le suicide chez des patients dépressifs non évalués.
Perdre plusieurs dizaines de kilos entraîne une modification profonde de l’image corporelle. Un accompagnement de ses émotions par un psychologue peut être nécessaire.
Plicature gastrique : la fausse bonne solution
Parmi les nouvelles techniques chirurgicales pour perdre du poids, la plicature gastrique fait figure de solution moins invasive. Ses risques de complication sont pourtant nombreux, et il est fréquent de devoir réopérer un patient ayant subi une plicature ailleurs que dans votre centre spécialisé en obésité à Namur. Cette opération n’est ni approuvée par la communauté scientifique, ni remboursée par votre mutuelle. L’efficacité de la plicature reste encore à démontrer.
Se faire opérer d’un bypass ou d’une sleeve dans un établissement sérieux
Restons sereins par rapport à certains médias ou émissions qui ne pointent du doigt que les échecs, fausses déclarations et encadrements lacunaires des patients. La chirurgie de l’obésité réalisée dans des conditions optimales reste une solution pour améliorer considérablement la qualité de vie des patients obèses :
- Des progrès fulgurants en chirurgie bariatrique limitent au maximum complications et inconforts. La morbidité des opérations est actuellement très faible, tandis que certaines techniques de Sleeve permettent d'éviter le reflux gastroœsophagien, tel le Nissen Sleeve ;
- Réduire son IMC permet d’augmenter son espérance de vie, jusqu’à récupérer la normale de la population.
Eviter les dérives liées à la chirurgie bariatrique, c’est se renseigner sur la mise en place d’un encadrement de qualité, indispensable à votre cheminement corporel. Ce suivi comporte plusieurs axes essentiels :
- Le respect des critères obligatoires pour être remboursé ;
- Un code déontologique permet de reporter ou refuser des opérations si toutes les conditions ne sont pas remplies pour en assurer le succès (adhésion psychologique, absence d’alcoolisme ou de dépression, …) ;
- Des conseils diététiques spécifiques à la chirurgie de l’obésité : avoir eu précédemment un suivi diététique sérieux est indispensable avant de recourir à la chirurgie de l’estomac ;
- Un suivi psychologique pour faire face aux conséquences de la perte de poids ;
- Se rééduquer à l’effort par la reprise d’une activité physique adaptée aux patients obèses à Namur.
Ces démarches demandent un certain investissement du candidat à une chirurgie de l’obésité. Il arrive, hélas, que certains patients ne reviennent pas en consultation et échappent au suivi qui leur est proposé.
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