Une légère reprise de poids après une chirurgie de l’obésité à Namur peut survenir à long terme. Cependant, si le phénomène s’avère important, il importe d’en trouver la cause.
Chirurgie de l’obésité : comment gérer ses émotions en postopératoire ?
L’obésité est un problème aux origines variées, voire multiples, et propres à chaque personne. Le suivi psychologique proposé par votre centre de l’obésité à Namur est réalisé de façon personnelle, afin d’être le plus adapté à vos besoins.
Emotions et alimentation
La nourriture a comme mission première de satisfaire la faim. Cependant, elle peut être investie d’une mission autre : calmer les émotions de la personne. Manger pour se réconforter est tout à fait normal. Le problème apparaît lorsque la nourriture ne calme plus. On parle alors de trouble de l'inconfort : la compensation devient de la compulsion et celle-ci renforce les émotions négatives. La perte d'estime de soi ou encore la culpabilité, renforcées par la prise de poids et les problèmes de santé, alimentent le cercle vicieux.
Psychologie : reconnaître le lien et l’inconfort
Un entretien avec la psychologue avant de se faire opérer pour perdre du poids permet entre autres de vous faire prendre conscience du lien entre votre comportement alimentaire (grignotage, …) et un état psychologique en particulier. Une fois sensibilisé, vous pourrez aborder votre opération de l’obésité avec des solutions psychothérapeutiques.
Notons que les techniques chirurgicales pour perdre du poids à Namur n’aident pas à gérer les émotions extra-alimentaires, d’où l’importance d’un travail thérapeutique. En effet, si la personne ne trouve pas de réponse adéquate face à ses émotions, le risque de compenser dans d’autres formes d’addictions est présent. Il est donc primordial de comprendre et de travailler les émotions influençant le comportement alimentaire et la prise de poids.
Peur générée par la perte de poids
Le suivi psychologique n’est pas obligatoire après une chirurgie de l’obésité comme le bypass gastrique par exemple. Or, cette période délicate peut révéler des difficultés indétectables lors de l’entretien préalable à l’intervention.
- Parmi les peurs liées à la perte de poids, le mangeur émotionnel peut craindre de perdre la protection, l’apaisement qu’offre son comportement compulsif. Tout patient souhaitant se faire opérer de l’obésité doit pouvoir se prendre en charge et se responsabiliser. Il peut pour cela être accompagné par la psychologue ;
- La perte de poids après une chirurgie bariatrique occasionne beaucoup de changements (psychologiques, physiques, médicaux, comme le traitement de maladies liées à l’obésité : apnées du sommeil, troubles cardio-vasculaires provoqués par le surpoids). Le rôle de l’équipe est de rendre le patient acteur de sa prise en charge et dès lors l’encourager à réfléchir aux avantages et aux inconvénients d’une chirurgie de l’obésité;
- Connaître ses motivations à la perte de poids est relativement aisé. Par contre, identifier ou imaginer les réactions psychologiques après sa perte de poids peut être plus compliqué. En cas de difficultés rencontrées en postopératoire, vous êtes invité à prendre un rendez-vous afin d'en discuter en consultation.
- La thérapeute peut proposer des pistes et des outils pour vous aider à identifier et travailler vos émotions extra-alimentaires ainsi que votre comportement alimentaire : est-ce de la faim ou de l'envie ? Quelle(s) émotion(s) me donne(nt) envie de manger ? Comment gérer cette émotion qui me pousse à manger ?
La confiance que met le patient dans ce parcours personnel limite les risques de complications psychologiques postopératoires.
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